Sous-espace d'état modifié de connaissance

intermédiaire et transitoire de Mel Vadeker

Ceci est une icône qui est présente sur mon site depuis sa date de création en 1994. C'est une représentation de quelque chose d'incommensurable que j'ai connu lorsque j'étais adolescent. Cette image est une création personnelle faite en 1993 environ (j'ai un doute sur la date exacte) à partir de la déformation de ma propre photo numérisée en noir et blanc et sur laquelle j'ai appliqué des filtres de traitement numérique des plus basiques avec la version standard de Photoshop de l'époque. Pour arriver à ce résultat, il m'a fallu qu'une dizaine de perturbation de l'image de base. Peut être qu'un jour, je présenterai cette progression numérique de la transformation de ma propre numérisation. Des spécialistes du "Traitement Numérique de l'Image" et de la cryptanalyse pourront s'amuser avec ça. Ironiquement ma photo était un portrait dans le style "Most Wanted People". C'est curieux mais il existe encore maintenant des gens qui veulent savoir qui je suis alors que j'ai répondu à cette question il y a bien longtemps. Mon portrait altéré était vu de tous mais resté non remarqué. Je me demande maintenant s'il est possible de revenir à l'image originale en procédant à rebrousse temps à partir du résultat final.


Une boule géante se rapproche de moi. J'ai appris à vivre avec. Je cours sans arrêt pour éviter le pire et survivre à l'écrasement. La vie est pour moi une éternelle remise en question. Se reposer c'est déjà le début de la fin. J'ai osé défier des puissances qui dépassent l'entendement et pour mon malheur je suis condamné comme Sisyphe à accomplir continuellement la même tâche. Je dois étudier un crâne de Cristal afin d'en percer les mystères, malheureusement celui-ci m'efface la mémoire à chaque fois que je fais une découverte. De sorte que j'oublie les événements marquants de la même façon que je sors d'un rêve. Fort heureusement, une experte de la cristallographie m'a préparé un diagnostic différentiel, pour m'aider à avancer malgré les obstacles et contrer ce sort qui m'accable.


J'ai bien quelques principes pour m'aider à vivre, pour résoudre les difficultés et surtout pour surmonter les situations dangereuses.
L'art de la survie se rapproche d'une philosophie du combat qui prépare l'esprit et le corps à survivre en toute circonstance. Il importe aussi de vivre avec un code moral et une éthique. C'est un effort au quotidien, être et vivre en harmonie et non combattre les lois fondamentales de l'univers. Il est plus constructif d'aller à l'essentiel en toute liberté que de vivre contre les procédés de la nature ou se perdre dans des artifices, des systèmes de pensée qui limitent l'action.
L'art de se défendre est aussi un art du dépassement : améliorer sans cesse ses capacités innées tout en repoussant ses propres limites physiques et mentales. Le but est de poursuivre une progression constante, d'apprendre sans arrêt, de préserver au delà de ce que l'on se croit capable, de supporter la douleur des épreuves. C'est par la connaissance de soi que l'on parvient à accepter l'idée que la maitrise n'est qu'une illusion. Le seul critère à retenir, c'est la vérification en toute circonstance de l'efficacité de son savoir. Le savoir c'est le pouvoir, mais la c'est la force de caractère et les accomplissements qui marqueront le respect.
L'art martial s'il devient un mode d'expression de tout son être, devrait être fluide comme l'eau, sans forme définie pour pouvoir aborder sans crainte toutes les formes de combats. Ce ne n'est pas l'accumulation de techniques mais sa simplicité qui en fait sa force. Supprimer le superficiel pour ne garder que ce qui fonctionne, et comme l'eau s'accumule sans forme, puiser cette richesse là où elle se trouve, partout autour de soi. L'habilité au combat ne s'acquiert que si l'on entraine chaque partie de son corps, jusqu'à ce que les mouvements les plus fluides s'enchainent naturellement sans effort mental, à un niveau proche de l'inconscient.
 


Voilà de bien belles paroles, mais pourquoi cet air si sérieux ? Je dirais qu'une chose pour parachever ce beau tableau, ce qui ne me tue pas me rend plus bizarre ! Je le constate tous les jours. On apprécie la vie dans les pires moments, lorsque l'on voit la fin arriver et que l’on se trouve au bord du précipice. Regarde attentivement autour de toi, regarde le comportement des gens lorsqu'ils sont dans la tourmente. On a beau jouer avec leur cerveau et les faire sauter dans tous les sens pour essayer de dévoiler leurs petits secrets, on aura toujours un mal fou à les comprendre. Mais c'est lorsqu'ils se rendent compte qu'ils vivent peut être leurs derniers moments qu'ils révèlent enfin ce qu'ils sont vraiment. C'est dans ces instants là que l'on voit qui sont les gens. Tu sais aussi ce que j’ai remarqué ? L’humanité est avide de changements mais l'individu ne s'en rend pas compte tant il est accaparé par la gestion de ses petites misères. L'individu résiste au changement, il préfère vivre les souffrances qu'il connait plutôt qu'affronter les maux qu'il ne connait pas. Il faut croire qu'il ne reste que les crises de civilisation et les impératifs de survie pour inciter les gens à ouvrir les yeux sur des problèmes qui dépassent leur petite personne. N'est-ce pas là quelque chose de remarquable ? Toujours attendre d'être dans la pire des situations avant de réagir. Les choses doivent toujours empirer avant de s’améliorer et on verra bien ce que les gens ont dans le ventre.


Actualité culturelle, événements ou lieux qui m'intéressent :


Existe-t-il quelqu'un là-bas ? Is There anybody out of there ?


Vous pouvez me retrouver sur mon site Corpus Occasionnel : http://www.vadeker.net